lunes, 23 de marzo de 2020


Conversations francophones 2020


    Il y a déjà quelque temps qu’on essaie d’avoir au collège des témoignages intéressants pour les étudiants. Cela peut entraîner nous voir notre cher concierge Flo, des amis en difficultés de l’ONG Persona-Solidaridad ou des étudiants étrangers parlant en français, parmi d’autres. Ils viennent d’ici et de là, parfois ils ont une situation compliquée mais tous ont en commun une expérience dans le monde de la francophonie, le monde de notre matière, qu’on veut vous faire apprendre et connaître autrement.

    Cette fois-ci, nous avons voulu inviter trois personnes très spéciales. D’abord, un ancien élève, Orestes Barbero, très célèbre d’ailleurs dû à un concours national de télévision, qui fait son stage chez nous. Il  a raconté aux étudiants de la Première Année son expérience en France et plus précisément à Rennes, avec une bourse Erasmus. Il a remarqué la richesse de ce type de séjour au niveau académique mais aussi personnel et il a encouragé vivement aux étudiant ce type d’initiativesen mentionnant l’importance des langues en général et pas seulement de l’anglais. MERCI Orestes, très bonne personne au petit écran et dans la vie réelle. Ne change jamais !


    La même idée mais d’une perspective totalement différente ont transmis nos deux conférencières suivantes. Je passe pourtant la parole à quelques étudiants de la Seconde, classe où Madame Nuria Lafont, grand-mère des élèves Lucía et Daniel Francho et Madame Amelia Águeda, mère de notre professeur d’Informatique Isabel Águeda, ont parlé de leurs vies, comme David Martín nous commente. Impressionnant !


Les deux naissent en Espagne et les deux partent pour chercher leur avenir, Amelia à Lyon et Nuria à Paris. Ángela González nous raconte qu’Amelia va en France pour apprendre français et devenir professeur tandis qu’elle travaille comme au pair. Cependant elle y trouve l’amour d’un autre espagnol, son mari après, et sa vie change complètement ; elle retournera en Espagne plus tard avec ses enfants.
De son côté, Nuria, avec l’aide d’un oncle, ancien prisonnier des allemands, débarque à Paris très jeune et se forme dans l’éducation française comme les autres filles. Quelques ans après, elle connaîtra aussi un espagnol et viendra en Espagne avec sa famille.
Une fois dans notre pays, les deux femmes, comme Carmen Ortiz nous rapporte, y trouvent beaucoup de différences en relation avec le type d’organisation politique –la France gagnante de la II Guerre Mondiale en pleine reconstruction contre l’Espagne de la dictature de Franco-, la vie quotidienne et la liberté des femmes, question qui a intéressé à Fátima López et ses copains.
Lucía Francho connaît beaucoup de ces histoires, sa grand-mère Nuria lui en parle de temps en temps et elles s’étonnent de la vie tellement différente qu’elles ont, surtout en tant que femmes.
Ángela Gárate pense que ce sont deux femmes très courageuses. Tout à fait d’accord, et un exemple pour venir à notre collège et nous ouvrir gentiment leurs cœurs. MERCI !!

    Et à part tout cela, quoi ? Évidemment, le coronavirus ! Comment vous faites pour le confinement ? Vous résistez ou vous pensez déjà louer un petit chien pour avoir le droit de promenade ? En fin, pour les uns pour les autres, voici une petite vidéo rigolo qu’on m’a envoyée.


N’hésitez pas et écrivez des commentaires sur comment vous vous organisez à la maison, si vous êtes tranquilles ou plutôt effrayés quand vous regardez le JT, ou si vous sortez au balcon pour applaudir les héros de cette crise. J’aimerais bien connaître vos pensées. Moi, je suis optimiste mais mince ! c’est dur de ne pas pouvoir sortir et avoir toujours cette menace invisible sur nos têtes. Ça passera mais surtout RESTONS CHEZ NOUS, TOUT IRA BIEN.

                      Bon courage et à très bientôt, vous me manquez !